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Que ressent mon enfant ?

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Pour faire face aux violences au sein du couple auxquelles il est confronté, l’enfant développe des stratégies pour tenter de :

 

  • Prévenir les violences (pour que ces dernières n’aient pas lieu)
  • Maîtriser les violences
  • Donner du sens aux violences (trouver des explications)

 

Les ressentis de l’enfant exposé aux violences dans le couple :

  • Il a peur que sa mère, sa fratrie ou lui-même, ne soit blessé ou tué.
  • Il se sent impuissant car quoi qu’il fasse ou dise, l’agression aura lieu.
  • Il peut se sentir responsable de certaines scènes de violences, d’autant que le père agresseur peut l’utiliser comme prétexte.
  • Les justifications données par le parent agresseur et le parent victime engendrent de la confusion et des ressentiments vis-à-vis de ses parents notamment la colère, la honte.
  • Il s’isole. La violence enferme dans le cercle familial. L‘agresseur et/ou la victime lui demandent de garder le secret sur la violence. Il n’invite personne à la maison. Il peut rester longtemps à l’extérieur de la maison voire faire une fugue.
  • Il minimise voire nie la violence car l’agresseur le fait pour justifier sa violence et la mère victime le fait également pour survivre.
  • Il est hyper vigilant, tout ce qui se passe ou se dit peut être une menace.

 

En fonction de son âge, de la situation, de l’ancienneté des violences et du cycle de la violence, l’enfant peut prendre parti, s’identifier au parent victime ou/et au parent violent ou ne pas prendre parti.

Il se trouve dans un conflit de protection. Il est focalisé sur sa sécurité ainsi que sur la sécurité de chaque parent se demandant à chaque acte de violence :

  • S’il faut appeler la police?
  • S’il faut s’interposer ?
  • S’il faut se mettre à l’abri ?
  • Quelles sont les informations qui risquent de mettre le parent victime en danger si je les partage avec le parent auteur ?

L’enfant adopte donc des stratégies. Il joue différent rôles à l’égard de sa mère et/ou de sa fratrie (car chaque enfant de la fratrie réagit différemment). Ces rôles sont des moyens de protection.

Le rôle d’enfant-parent

Il veille sur la fratrie et sur sa mère victime. Il peut, pour éviter le passage à l’acte violent, tenter de faire baisser la tension en détournant sur lui l’attention du parent agresseur. Pendant l’agression, il peut s’interposer soit en faisant diversion soit en intervenant directement. Il peut être conduit à réconforter et/ou soigner sa mère et ses frères et sœurs après l’agression.

Suite aux violences, il s’oppose à la minimisation de la violence ou au déni par la mère victime. Il lui arrive même de conseiller le parent victime sur ce qu’il devrait faire, notamment quant au départ du domicile ou à la séparation du couple.

Il devient le parent de sa mère et/ou de ses frères et sœurs. Il a une autonomie et une maturité précoce.

Le rôle d’enfant agresseur

Pour se protéger, l’enfant peut prendre parti pour le parent agresseur, se mettant ainsi du côté du plus fort.

Pour faire de l’enfant son complice et allié, le parent agresseur :

  • justifie sa violence auprès de lui
  • dévalorise l’autorité parentale de la mère
  • lui demande de rapporter les faits et gestes de la mère contre des cadeaux ou/et l’absence de violences à son égard
  • l’encourage à la désobéissance et au passage à l’acte violent à l’encontre de sa mère (insulte, coups)

L’enfant, dans ce rôle, peut demander à sa mère de se montrer plus soumise et de répondre aux exigences de l’agresseur. Il peut banaliser les violences. Il peut ne plus la respecter et lui désobéir.

Le rôle d’enfant modèle

Il s’évertue à prévenir la violence en se débrouillant tout seul ou/et en évitant de contrarier le parent agresseur. Il est hyper vigilant, en état d’anxiété extrême. Il essaie d’être impeccable. Ce qui peut le conduire à mentir pour éviter les critiques, le stress de l’auteur.

Le rôle de l’enfant bouc-émissaire

L’un et/ou l’autre parent désigne les comportements de l’enfant comme étant à l’origine des violences sur l’autre parent.

 

A noter : L’enfant peut donc éprouver des sentiments contradictoires alternant fréquemment entre l’amour et la haine, l’attachement et le détachement à l’égard de l’un ou l’autre de ses parents.

(Source : Livret pédagogique « Tom et Léna » de la MIPROF-Mission Interministérielle pour la Protection des Femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains)
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