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Les conséquences des violences sur la victime

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Les violences  conjugales subies ainsi que les stratégies misent en place par l’agresseur engendrent chez la victime des sentiments de :

  • Perte d’estime de soi et dévalorisation
  • Peur des représailles (pour elle-même, pour ses enfants et pour les proches)
  • Perte de confiance
  • Peur de ne pas être crue
  • Honte
  • Culpabilité
  • Minimisation des violences vécues
  • Angoisse des obstacles qu’engendreraient une séparation (logement, ressources, enfants, travail,…
  • Isolement, méconnaissance de ses droits, des dispositifs et des aides dont elle pourrait bénéficier


L’emprise est un processus lent, progressif et insidieux
où l’agresseur alterne des attitudes d’affection simulée et des comportements répétés de violences …. Ce processus est un outil de soumission très fort.

Le chemin pour se libérer de l’emprise peut-être long. Il s’effectue le plus souvent par étapes. Parfois, il peut y avoir des tentatives de séparation avec des reprises de vie commune.

Sauf danger, il faut accepter les choix d’une victime d’avancer à son rythme tout en l’aidant à prendre conscience de la réalité de sa situation (qui ne changera pas), des conséquences en jeu pour les enfants et de l’emprise dans laquelle elle est enfermée.


A noter
 : Aucun comportement ne justifie ou n’excuse les violences de votre partenaire. Il est le seul coupable.


(Source : Livrets pédagogiques de la MIPROF Mission Interministérielle pour la Protection des Femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains)

 


Conséquences psycho-traumatiques sur la victime

Les violences conjugales ont des conséquences importantes à court et à long terme sur la santé de la victime (mère ou enfant) et entraînent une souffrance importante pour elle :

Au moment des violences

Lorsqu’une personne subit une violence (physique, sexuelle, psychologique…) grave à laquelle elle ne peut échapper, cette agression crée chez elle un stress extrême et une réponse émotionnelle incontrôlable. Ce stress extrême entraîne un risque vital, le cerveau de la personne concernée est soumis à un « survoltage » comme dans un circuit électrique.

Pour stopper ce risque vital, le cerveau déclenche une alerte dans l’organisme, comme s’il « disjonctait ». Ces mécanismes éteignent le stress extrême créé par la violence et entraînent pour la victime :

  • Une anesthésie psychique et physique : la personne est alors dans l’incapacité de parler, de bouger. Elle est tétanisée, immobile, silencieuse.
  • Une amnésie partielle: après les faits, elle peut être dans l’incapacité de se souvenir de tout ce qui s’est passé. Elle a des « trous de mémoire »
  • Une impression d’être spectatrice d’elle-même
  • Une mémoire traumatique émotionnelle : certaines scènes et certaines impressions ou sensations négatives sont stockées dans la mémoire de la victime mais elles ne sont pas traitées et analysées par le cerveau.

Après les violences

Après les violences, selon son histoire personnelle, la victime peut développer des troubles de stress aigus et des troubles de stress post-traumatiques qui présenteront les grandes classes de symptômes suivants :

Les conséquences physiques :

  • Fractures, brûlures, blessures, strangulation, hématomes, atteintes oculaires et ORL, atteintes neurologiques par traumatisme crânien.
  • Fatigue intense, douleurs chroniques, céphalées (maux de tête), maux de ventre, insomnie, dorso-lombalgie (mal de dos)
  • Pathologies obstétricales (avortement, prématurité, menaces d’accouchement prématuré, décollement placentaire, rupture des membranes, hypotrophie fœtale).
  • Grossesse non désirée (à la suite d’un viol)

Les conséquences psychologiques :

  • Être constamment aux aguets et en état d’hyper vigilance malgré l’absence de danger imminent
  • Connaitre un état dépressif (tristesse de l’humeur, perte d’intérêt, troubles alimentaires, insomnie,…) avec risque de suicide ou de tentative de suicide.
  • Avoir des idées suicidaires
  • Avoir des troubles du sommeil, de l’attention et de la concentration
  • Avoir des conduites addictives (prises de produits tels que médicaments, alcool, drogues, tabac, psychotropes,…) et/ou des conduites à risques
  • Avoir des comportements inadaptés et/ou disproportionnés envers les autres
  • Être coupée de ses émotions
  • Avoir des troubles autour de la nourriture (boulimie, anorexie)

(Source : Livrets pédagogiques de la MIPROF Mission Interministérielle pour la Protection des Femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains)

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